Les travaux de la semaine africaine du climat se poursuivent à Libreville, capitale du Gabon. Environ 1.500 experts, dirigeants et représentants de la société civile prennent part à ce rendez-vous, à trois mois de la COP 27 en Égypte.

Lors de l'ouverture de ces assises le lundi 29 août 2022, le président gabonais Ali Bongo a rappelé que les pays africains sont régulièrement frappés par des cyclones meurtriers. Tout comme la montée du niveau de la mer menace ses mégalopoles. D'où l'importance même de réfléchir ensemble pour lutter contre le changement climatique.

Pour le ministre des Eaux et Forêts du Gabon Lee White, il ne s’agit pas de négocier un accord, mais plutôt de proposer des actions ou des solutions aux dégâts provoqués par le changement climatique.

«En Afrique, le changement climatique est une question de vie et de mort. Et si l'on n'arrive pas à freiner ce problème, dans 30 à 40 ans, le continent sera complètement déstabilisé.», a prévenu Lee White.

La feuille de route issue des travaux de Libreville sera la position commune de l’Afrique à la COP 27 en novembre prochain en Égypte.

Pour Tanguy Gahouma, président du groupe des négociateurs africains lors de la COP 26 à Glasgow, «Les 100 millions de dollars par an qui étaient promis ne sont plus d'actualité parce qu'ils ne correspondent plus aux objectifs actuels».

De son côté, les organisations africaines de défense de l'environnement, font pression afin que l’Afrique exige du G20, la concrétisation de ses promesses.

                      Dieumerci Diaka