Au lendemain de sa suspension par le parti de Marine Le Pen, le porte-parole de la campagne annonce qu’il va porter plainte pour diffamation. Le RN de son coté maintient ses accusations d’espionnage et lui reproche d’avoir transmis des informations issues de boucles WhatsApp.
Mélange des genres. Présentée comme un polar où se mêlent accusations d’espionnage et de sabotage, la suspension de Nicolas Bay par le Rassemblement national ressemble de plus en plus à un divorce ambiance les Feux de l’amour. Ce mercredi matin, l’eurodéputé, démis la veille de sa fonction de porte-parole de la campagne de Marine Le Pen, annonce qu’il va porter plainte contre le Rassemblement national pour diffamation. Le parti l’accuse d’avoir transmis des informations stratégiques à Eric Zemmour, ce dont l’intéressé se défend, aucune preuve tangible n’ayant pour l’heure été apportée.
Ça n’empêche pas un grand débinage dans les médias. Ce mercredi sur BFM TV, le député RN du Nord, Sébastien Chenu, suggère que Nicolas Bay aurait «transmis à l’adversaire» des «informations confidentielles qui circulent sur des boucles WhatsApp». L’ancienne tête de liste aux élections régionales dans les Hauts-de-France estime ainsi «être en droit de prendre toutes les dispositions» pour protéger la campagne de Marine Le Pen, que l’espion qui n’aimait plus son parti aurait tenté de saboter.
Avec Liberation