Une question écrite relative au retard dans la livraison des passeports de voyage, attend le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula à l'Assemblée nationale au cours de la session de septembre prochain.
Elle a été déposée au bureau de la chambre basse du parlement, le lundi 14 août par le député national Josué Mufula. L'initiateur de cette question écrite veut avoir du patron de la diplomatie congolaise, des explications claires sur cette situation qui accable plus d'un.
«Au terme de l'article 138 de notre Constitution et conformément aux articles 179, 180 du règlement intérieur de notre chambre basse du parlement, je viens d'introduire une question écrite adressée bien entendu au vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères concernant le retard constaté dans la livraison des passeports de voyage...», a signifié Josué Mufula.
Il décrit les préjudices découlant de cette situation. Plusieurs compatriotes vivant au pays et à l'étrange ne savent plus effectuer le déplacement. Les malades voulant se faire soigner à l'étranger payent un lourd tribu. Eu égard aux préjudices soulevés, il y a nécessité pour le gouvernement congolais d'agir au plus vite.
«Un retard pernicieux qui préjudicie aussi bien les compatriotes congolais que ceux qui vivent à étranger, il y a des malades qui succombent, il y a les étudiants qui sont bloqués dans leurs démarches pour les études à l'étranger. Nous voudrions à ce que le vice-premier, ministre en charge des Affaires étrangères vienne édifier la représentation nationale quant à ce problème là», a-t-il enfoncé.
Josué Mufula est d'avis que la volonté politique exprimée par Félix Tshisekedi dans la délivrance rapide et à moindre coût de ce document important, souffre sérieusement d'application.
«Pas plus tard, le chef de l'État avait exprimé sa volonté politique de pouvoir faciliter les Congolais à accéder à ce document important de voyage, notamment par la réduction des frais aussi par la promptitude mais ce n'est pas le cas. La réalité est tout autre au sein de ce service du ministère précité», rappelle-t-il.
Si jamais Christophe Lutundula ne convainc pas, l'élu de Goma envisage d'appuyer sur l'accélérateur en usant des moyens légaux. Josué Mufula compte transformer sa question écrite en une motion de défiance contre le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères.