Breaking News

PDL-145 T - Prétendue délocalisation de certains projets : l'ACAJ prie l'IGF d'enquêter 

PDL-145 T - Prétendue délocalisation de certains projets : l'ACAJ prie l'IGF d'enquêter 
Félix Tshisekedi
Photo d'illustration
Société/
Par Bénédicte Anakasala

Plusieurs projets de développement initiés dans le cadre du Programme de Développement Local de 145 Territoires (PDL-145 T) de la République Démocratique du Congo, auraient rencontré de pesanteurs politiques dans quelques provinces. C'est le cas notamment au Kasaï-Oriental où la société civile locale rapporte que certains politiciens ont usé de leur position au sein de la majorité au pouvoir pour délocaliser “frauduleusement” certains projets.

Pire encore renchérit la même source, d'autres politiciens ont profité du Programme de Développement Local de 145 Territoires pour insérer des projets de construction d'infrastructures privées aux fins de séduire les potentiels électeurs à l'approche des élections générales prévues en décembre prochain.

Suite à cette dénonciation, L'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ) se dit satisfaite de l'envoi par l'Inspection Générale des Finances (IGF), de ses gendarmes financiers auprès du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), une des agences d'exécution de PDL-145 T dans les provinces du Bas-Uélé, Kasaï, Maniema, Mongala, Sankuru, Sud-Kivu, Tanganyika, Tshuapa et Tshopo.

La mission de cette équipe d'inspecteurs de l'IGF dans les provinces concernées est de s'assurer de l'effectivité de l'exécution des travaux sur les sites ciblés par le PDL-145 T. De plus, renseigne l'ACAJ, ils ont les prérogatives d'évaluer l'exécution financière, technique et physiques desdits travaux.

«Tout en marquant son appréciation sur l'initiative louable de l'IGF, l'ACAJ note que la mise en œuvre du PDL-145 T a été confié à trois agences d'exécution, à savoir le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) le Bureau Central de Coordination (BCECO) et la Cellule de Financement des États Fragiles (CFEF). C'est pourquoi et pour besoin d'exhaustivité et d'équité, elle demande à l'IGF d'étendre ses investigations aux d'autres agences d'exécution.», alerte l'ACAJ à travers un communiqué publié ce mercredi 07 juin.

Bien que ces agences d'exécution soient autonomes dans la gestion de ressources financières mises à leur disposition par le gouvernement, l'ACAJ est d'avis que le peuple congolais, bénéficiaire desdits projets doit être amplement informé, non seulement sur l'utilisation de son argent, mais surtout sur le respect des exigences de transparence.

De ce fait, l'ACAJ encourage vivement l'Inspection Générale des Finances (IGF) et la Cour des Comptes à maintenir un contrôle permanent sur les entreprises prestataires, sur les crédits alloués à chacune d'elles, ainsi que sur les ouvrages réalisés à ce jour.

Chris Kalu


Politique

Economie

Société

Sport

Afrique

Monde

Blog