Le gouvernement congolais a lancé l'appel d'offre de 16 blocs pétroliers à près de 560 milliards de barils. L'annonce a été faite par le ministre des hydrocarbures Didier Budimbu au cours d'une interview au journal Afrique de la chaîne française France 24.
Les données techniques des blocs pétroliers des bassins sédimentaires de la cuvette centrale, côtier ainsi que du Graben de Tanganyika sont désormais disponibles.
" Les données collectées par la société Geo Sygmod qui a effectué les études de faisabilité vont permettre de lancer de manière significative l'appel d'offre aux soumissionnaires en date du 28 au 29 juillet de l'année en cours ", évoque le ministre congolais des hydrocarbures.
D'après le ministre des hydrocarbures, il y a urgence pour l'exploration car à ce jour, le pays n'a exploité que 4,5% de son potentiel en Hydrocarbures.
Il a indiqué que les perspectives financières à long terme en tenant compte des ressources estimées de chaque bassin par des sociétés pétrolières et para pétrolières ayant effectué des travaux préliminaires dont le taux de récupération d'huile en place fixé à 35% et dont le prix moyen du baril à 107 USD, emmènent aux estimations des retombées financières par bassin de la manière suivante :
« Pour le bassin du graben Tanganyika ressources estimées à 7,25 milliards de barils dont le réservoir constitué des roches sont des grès et sables se chiffraient à 292 milliards USD américains ; Pour le bassin côtier ressource estimée dans le réservoir composé des roches qui sont essentiellement des grès et sables à 130 millions de barils dans le bloc Ndunda estimé à 5 milliards USD, à 2 milliards de barils dans le bloc Nganzi estimé à 68 milliards USD, à 800 millions de barils dans le bloc Yema Matama Makanzi estimé à 30 millions USD ; Pour le bassin de la cuvette centrale ça c'est le top, ressource estimée à 6,4 milliards de barils dont le réservoir de roche composé des grès estimé à 254 milliards USD ».
Il faut signaler que trois sociétés tont en lisse pour gagner ce marché notamment Perenco, Total et Chevron. Malgré les accusations de la société Britano-Française Perenco à la dégradation des eaux à Moanda, le ministre Didier Budimbu laisse tout de même la chance à toutes ces sociétés.
Dieumerci Diaka