3 mai, célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Le thème de cette année est : " Le journalisme sous l'emprise du numérique ". Il met en lumière l'impact considérable du numérique dans l'exercice de ce métier, sa liberté d'expression mais aussi l'impact sur la vie privée.
En République Démocratique du Congo, le ministre de la communication et médias a au cours de la cérémonie officielle organisée quant à ce, invité les médias à minimiser les risques du numérique et capitaliser ses avantages pour le développement du journalisme : " le numérique a un impact certain sur notre beau métier, il favorise l'atteinte à la vie privée, le numérique chamboule le modèle économique des médias déjà fragile. Il est donc question pour nous de minimiser les risques du numérique et capitaliser ses avantages. C'est pourquoi des réflexions sont en cours avec des organisations comme MILRDC pour formuler des propositions concrètes afin de faire du numérique un levier puissant plutôt qu'une menace pour la liberté de la presse", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le ministre de la communication a invité les chevaliers de la plume à se désolidariser des moutons noirs qui ternissent l'image des professionnels des médias tout en insistant sur la volonté du gouvernement Sama Lukonde à promouvoir au pays une presse de qualité, une presse forte et digne, exerçant en toute liberté dans le respect de l'éthique et la déontologie journalistique.
Pour sa part, Tito Ndombi, le président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel Congolais (CSAC) a dans son allocution, rappelé au gouvernement Sama lukonde Lukonde la nécessité de respecter et d'accomplir son engagement à promouvoir la liberté de la presse dans la création d'un environnement propice qui offre le libre accès à l'expression des médias et à la liberté d'information en adoptant des mesures juridiques appropriées.
Pour la menace du discours tribal qui dérange la cohésion sociale en RDC, le ministre de la communication et médias invite les professionnels de médias à se joindre à lui afin de lutter efficacement contre ce fléau qui tente par tous les moyens de déchirer le tissu social congolais.
Hortence Kanvu