Le monde célèbre chaque 1 mai, la journée du travail. Le thème retenu pour cette année 2022 est: " Co-construire un nouveau monde éco-social: Ne laisser personne de côté". En République démocratique du Congo, la Vice-présidente de la Confédération Démocratique du travail, préoccupée par le déséquilibre quantitatif qui persiste dans le monde du travail entre les hommes et les femmes, appelle à la défense des droits des femmes en milieu professionnel.

La RDC met en application petit à petit la parité depuis qu'elle a été décrétée par les Nations Unies. De campagnes de revendications et plaidoyers pour la promotion de la parité en milieu professionnel continuent sur le terrain. Mais l'écart demeure considérable dans l'employabilité des hommes et les femmes, estime Olga Kabalu qui se fait avocate de toutes les femmes congolaises qui subissent l'injustice en matière d'embauche dans certaines entreprises au profit des hommes. 

Pour cette militante de droits des femmes, le gouvernement parle à longueur des journées de leurs droits mais la réalité sur terrain est tout autre : " On a l'impression, dès que l'on parle des droits des femmes, tout le monde est prêt à mettre la main à la pâte; mais quand on regarde de plus près, cette protection des droits des femmes n'est qu'une formalité des relations publiques. Le gouvernement s'affiche comme défenseur des droits des femmes mais ce qui est fait au pays au niveau des lois est très loin de cette lutte ", remarque-t-elle.

Olga Kabalu énumère les difficultés persistantes auxquelles continuent de faire face les femmes en milieu professionnel dont le harcèlement sexuel.  

Pour stopper ces abus dont sont victimes les femmes, la vice-présidente de la confédération démocratique du travail appelle les femmes à les dénoncer afin de décourager les auteurs.

Ainsi, Olga Kabalu invite la masculinité positive à se joindre dans sa lutte pour la promotion de la parité afin d'atteindre l'objectif du thème du 8 mars 2017: " les femmes dans un monde du travail en évolution : Pour un monde 50-50 d'ici 2030".

                           Hortence Kanvu