L'interpellation samedi 3 février à Kinshasa des militants des différents mouvements citoyens qui protestaient contre l'occupation de la cité de Bunagana par le M23, irrite Martin Fayulu. L'opposant a vigoureusement réagi ce dimanche 4 févier via son compte X.
Arrivé troisième à la dernière présidentielle, le président de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) condamne ce qu'il qualifie d'arrestations arbitraires de la part des agents de l'ANR et incrimine le régime Tshisekedi.
« Nous condamnons fermement les arrestations violentes et arbitraires des militants des droits de l’homme et de la société civile qui manifestaient pacifiquement pour dénoncer les 600 jours d’occupation de Bunagana », lâche Mafa.
Le soldat du peuple selon ses partisans, s'interroge « comment justifier cette brutalité contre des compatriotes qui décrient ce que le pouvoir en place affirme combattre ? »
Martin Fayulu voit l'avenir de la République Démocratique du Congo incertain à cause de la dégradation de la situation sécuritaire à l'Est du pays. Il réclame la libération immédiate et sans condition des militants interpelés par l'Agence Nationale de Renseignement.
Plusieurs organisations des droits de l'homme ont également tonné contre ces arrestations. A l'ASADHO par exemple, on note une contradiction entre les promesses du chef de l'Etat de garantir les libertés fondamentales et la réalité sur terrain. Jusqu'ici, l'ANR n'a toujours pas communiqué sur ces interpellations.
