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Christophe Lutundula exige à la force régionale d'accomplir pleinement son mandat

Christophe Lutundula exige à la force régionale d'accomplir pleinement son mandat
Les troupes de l'EAC
Les troupes de l'EAC
Sécurité/
Par Bénédicte Anakasala

Le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula a annoncé que les enquêtes contre les exactions de la coalition RDF/M23 sur les populations de l'Est de la RDC seront lancées à l'international. La RDC a déjà saisi la Cour Pénale Internationale (CPI) et la cour des droits de l'Union africaine. Le chef de la diplomatie congolaise l'a dit au cours d'une interview accordée à Top Congo lundi 2 octobre.

Les rebelles du M23 occupent encore quelques zones au Nord-Kivu malgré l'expiration de l'ultimatum donné par le gouvernement congolais le 24 septembre. Face à ce refus d'obtempérer aux ordres donnés, Christophe Lutundula estime que la force régionale doit passer à l'offensive. Il affirme n'avoir pas donné une date butoire pour le lancement des offensives des forces armées de la RDC au cas où les insurgés refusaient de rejoindre le centre de pré cantonnement de Rumangabo. 

«Nos compatriotes doivent rentrer chez eux et la suite on la connait parce qu'au mois d'août il y a eu la réunion des ministres des défenses de la Communauté d'Afrique de l'Est, ils ont examiné la situation sur terrain avec les chefs d'états-majors des pays membres de la CAE, ils ont déploré du fait que le M23 est là et il empêche même l'équipe force régionale/FARDC/ MONUSCO de visiter le camp de Rumangabo où il était convenu que les troupes de M23 seraient pré-cantonnés, désarmés avant d'aller au Maniema. Le M23 n'a pas voulu. Ils ont dit que du 24 août au 24 septembre tout doit se régler et si rien n'est fait la voix est ouverte à tous, la force régionale doit accomplir pleinement son mandat», a-t-il déclaré.

Pour éclairer la lanterne, le ministre des Affaires étrangères a rappellé la mission de la force régionale. 

«A partir du 24 septembre ça signifie qu'effectivement tout s'est ouvert en ce moment là, on ne doit plus rien attendre, on doit permettre à nos compatriotes de vaquer à leurs occupations habituelles. A partir de maintenant la force régionale n'a plus de raison de nous dire qu'ils doivent attendre, qu'ils doivent faire la force tampon, elle n'était pas venu pour etre la force tampon», a-t-il insisté.

S'agissant du retrait de la MONUSCO, Christophe Lutundula a révélé que les autorités congolaises demandent la reprise des discussions au sein du comité conjoint RDC/ MONUSCO.


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