L'épidémie de la variole du singe appelée aussi monkey pox a été déclarée urgence de santé de portée internationale par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).Le monkey pox sévit en Afrique centrale et à l'Ouest du continent africain depuis plus d'une décennie. La RDC est actuellement considérée comme l'épicentre de cette maladie avec plusieurs cas des décès enregistrés dans la province du Sankuru. Raison pour laquelle la vice-ministre de la Santé, Hygiène et Prévention Véronique Kilumba Nkulu a lancé le projet du réseau de réduction de menaces liées à la variole du singe, devant les partenaires ainsi que les représentants de la RCA, du Congo-Brazza, du Nigeria et du Cameroun, le lundi 15 août 2022.
Ce réseau vise la mise en œuvre des sites sentinelles de la RDC comme centres de formation régionaux pour créer des systèmes de bio surveillance durables dans les pays prioritaires de la DTRA Agence de réduction de menaces du ministère américain de la Défense. À travers ce réseau, les chercheurs congolais vont partager, avec ceux des pays de la région, leur expérience, a fait savoir la vice-ministre de la Santé, Hygiène et Prévention.
Pour sa part, le professeur Placide Mbala a souligné que ce réseau poursuit cinq objectifs dont la création d'un centre de formation pour les pays à engagement direct ( DEC ) de la DTRA en Afrique occidentale et centrale situé à I'INRB à Kinshasa.
Dieumerci Diaka