L'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ) a condamné lundi 8 janvier, l'encerclement de la résidence de l'opposant Katumbi par quelques éléments de la police lourdement armés à Kashobwe dans le Haut-Katanga.
« Restriction de liberté de mouvement de Monsieur Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour la République, l’ACAJ condamne cette mesure illégale et exige une enquête indépendante ainsi que des sanctions conséquentes contre leurs auteurs », a-t-elle plaidé, avant d'insister sur l’obligation des pouvoirs publics d’assurer à chaque citoyen l’exercice de ses libertés publiques.
Le même jour, les proches de l'opposant Katumbi, arrivé deuxième de la dernière présidentielle, ont dénoncé ce qu'ils qualifient de provocation de plus de la part du régime Tshisekedi.
Alerté, Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga, a quant à lui, parlé d'un « faux pas » commis par quelques éléments des forces de l'ordre dépêchés en vue de dissuader les velléités de certains compatriotes à vandaliser les biens de leurs adversaires politiques.
Ayant appris la nouvelle, plusieurs Haut-Katangais se sont constitués en bouclier humain autour de la résidence de Katumbi à Kashobwe, d'après les images qui ont circulé dans la soirée sur la toile.