L'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ) condamne dans un communiqué mercredi 13 décembre les incidents survenus mardi 12 décembre à Moanda au Kongo Central lors du meeting de Moïse Katumbi, candidat numéro 3 à la présidentielle.
Cette organisation citoyenne exige une enquête en vue d'identifier les auteurs de cette dérive anti-démocratique qui seraient les militants du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), deux partis politiques du pouvoir, selon Ensemble pour la République.
L'ACAJ rappelle que la campagne électorale constitue un moment sacré au cours duquel les candidats doivent bénéficier de la protection optimale des services de l'ordre aux fins de se présenter et défendre sans entrave leurs offres politiques aux électeurs.
De ce fait, cette structure exhorte le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger tous les candidats et leur assurer une égalité des chances conformément aux dispositions légales et réglementaires.
En plein meeting mardi 12 décembre à Moanda, Moïse Katumbi a vu son interaction avec la population être interrompue par des coups de feu qui ont dispersé la foule venue l'écouter.
