Reçue jeudi 7 septembre à Kinshasa par la cheffe de la Monusco Bintou Keïta, une délégation du Front Commun pour le Congo (FCC) conduite par Emmanuel Ramazani Shadary a saisi l'occasion pour réitérer ses exigences avant de participer aux prochains scrutins.
La plateforme politique du président honoraire Joseph Kabila campe sur sa position d'une Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) inclusive, une Cour Constitutionnelle équilibrée et une loi électorale beaucoup plus équitable, afin de rassurer toutes les parties prenantes.
N'ayant déposé aucune liste électorale, le Front Commun pour le Congo trouve quand-même absurde que la centrale électorale organise « des élections en excluant certaines populations du Nord-Kivu, de l'Ituri ainsi que celles de Maï-Ndombe qui représentent 14 millions d'électeurs qui n'ont pas été enrôlés ».
Face à la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC, les lieutenants du « Raïs » ont plaidé pour la sécurisation des opposants qui sont « souvent menacés, persécutés et d'autres mis arbitrairement en détention » en cette période pré-électorale.
Le FCC porte les mêmes revendications que les autres plateformes de l'opposition, à l'heure où le dernier virage avec la convocation de l'électorat pour la présidentielle a été amorcé par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Bintou Keita a entamé à Kinshasa les consultations avec les différentes sensibilités politiques de la République Démocratique du Congo.