Depuis l'exil où il se trouve, Corneille Naanga est dans le regret de voir Félix Tshisekedi diriger le grand Congo durant 5 bonnes années. Après le magasine Jeune Afrique, le président honoraire de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) multiplie des sorties médiatiques contre sa cible, Félix Tshisekedi président de la République Démocratique du Congo.

A RFI ce samedi 19 août, l'ancien président de la centrale électorale a sapé lui-même ses propres élections organisées en 2018 et qui ont propulsé Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Corneille Naanga a déclaré que le mandat de Tshisekedi est une parenthèse à refermer le plus vite.

«Nous devons tout faire pour arrêter Tshisekedi. Je pense que c'était une parenthèse qu'il va falloir vite refermer», a-t-il déclaré.

Refermer la page Tshisekedi passe également par les élections de décembre prochain dont Corneille Naanga doute de la crédibilité. Des élections auxquelles Félix Tshisekedi est assuré de remporter face à une opposition disloquée. Il y a lieu de s'interroger sur quelle voie si pas démocratique pour sortir Tshisekedi de la cité de l'OUA. Corneille Naanga pourrait probablement avoir des plans pour venir à bout de Tshisekedi en décembre 2023.

Depuis qu'il est devenu opposant, Corneille Naanga n'a plus le devoir de réserve. Il appelle les Congolais à se débarrasser de Tshisekedi à “tout prix”. Il ne voit que des tâtonnements dans les décisions du fils du sphinx de Limete. Le comble c'est qu'elles engagent la République toute entière.

«A voir la façon dont on gère les questions nationales, c'est plus qu'une catastrophe. La légèreté, les tâtonnements qu'on fait surtout au niveau de la sécurité du pays avec des décisions hasardeuses qui sont prises sans planification, nous continuons à cette allure, nous allons perdre le Congo», a-t-il prévenu.