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Delly Sessanga appelle les congolais à ne pas céder face à la menace de Tshisekedi 

Delly Sessanga appelle les congolais à ne pas céder face à la menace de Tshisekedi 
L'opposant congolais Delly Sessanga
L'opposant congolais Delly Sessanga
Politique/
Par Chris Kaluseviko

« La dictature commence et s'entretient lorsque le pouvoir et en particulier quand le chef de l'État décide par sa seule volonté et zèles de ses partisans de poursuivre toute personne qu'il accuse à tort ou à raison de porter atteinte à la sûreté de l'État », a réagi le candidat déclaré à la présidentielle de 2023 Delly Sessanga aux propos du président de la République tenus à Mbuji-Mayi « promettant de s'attaquer sans hésitation et sans remords à tout Congolais qui mettrait en danger la sûreté et la sécurité du pays ».

Dans sa conception sur la sûreté de l'État contre la dérive dictatoriale en RDC publiée lundi 26 juin, l'opposant Sessanga qualifie ces propos d'une extrême gravité et d'une méprise totale aux valeurs et principes de la Constitution du 18 février 2006. Il s'agit pour lui, d'une dérive autoritaire rappelant aux Congolais les traumatismes du régime de la deuxième République.

Face à ce qu'il considère comme « pire atteinte à la sécurité du peuple » le député national Delly Sessanga appelle à cet effet, les congolais à ne pas céder à la peur mais plutôt souligne-t-il, à défendre la Constitution et les lois de la République y compris contre toute autorité qui s'en écarte.

« Au discours du président de la République qui pense s'attaquer sans hésitation et sans remords à tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité du pays et ce, sans égards aux droits de l'homme et aux libertés, je demande aux démocrates d'opposer fermement le serment de Patrice Emery Lumumba sur la nature du gouvernement dans son discours d'investiture du 23 juin 1960...», a-t-il lancé.

L'un des 4 leaders de l'opposition affirme cependant que « le prescrit de la constitution, le respect des droits de l'homme et des libertés publiques n'est donc ni une option pour le président de la République, ni une libéralité du chef de l'État à ces sujets, ni une valeur négociable ».

Les réactions enregistrées face aux propos du chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo tenus à Mbuji-Mayi lors des 25 ans de jubilé de l'évêque Kasanda, vont quasiment toutes dans le sens d'une « dérive autoritaire » dans le chef du président de la République.


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