Il s'agit des BRTC (Bureau de réception et de traitement de candidatures). Comme prévu dans son calendrier électoral, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a convoqué l'électorat ce dimanche 25 juin 2023.
Ce sont les 171 BRTC répartis à travers le pays qui vont ouvrir leurs portes dès ce lundi 26 juin et cela jusqu'au 15 juillet. Les potentiels candidats à la députation nationale sont alors appelés à déposer leurs candidatures durant ce délai légal.
Selon la loi électorale, au delà des pièces d'identité dont la carte d'électeur et l'acte de naissance, les candidats doivent disposer d'une caution de 1.600.000 FC à verser dans le compte du Trésor Public. Le candidat devra être investi par son parti politique et justifier un diplôme d'études supérieures.
Les élections le 20 décembre ?
Selon la CENI, tout est mis en œuvre pour respecter le délai fixé dans le calendrier. Dimanche en convoquant l'électorat, le président de la CENI Denis Kadima a déclaré que « les élections auront lieu à la date prévue » mais il a émis des doutes quant aux risques liés. Il a évoqué « Le risque financier et le risque sécuritaire qui persistent ».
Le gouvernement a déjà amorcé le processus de décaissement pour financer les élections. Sur le plateau de TV5MONDE dimanche, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a précisé que les démarches ont été déjà entreprises. « Mon collègue des finances a eu des réunions avec le bureau de la CENI. Ils ont convenu d'un plan de décaissement, il n'y aura pas d'écueils du côté financement », a t-il répondu aux questions de Dominique Tchimbakala.
Une partie de l'opposition rejette le fichier électoral de la CENI. Dans les prochains jours, une rencontre entre la CENI et les membres de l'opposition sera organisée pour œuvrer à l'inclusivité du processus.