Dans une communication faite par son secrétaire général, Mgr Sébastien Nshole, la Conférence épiscopale du Congo (CENCO) ne demande pas le renouvellement de l'équipe de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) comme suggéré par une partie de l'opposition. Par contre, les évêques appellent à des élections inclusives.
Sébastien Nshole, Secrétaire Général de la CENCO a devant la presse fait le point de la 60ème assemblée plénière des évêques catholiques du Congo tenue à Lubumbashi. Les prélats n'épousent nullement la position prise par une certaine partie de l'opposition qui appelle au renouvellement de l'équipe de la Commission Électorale Nationale Indépendante.
« La recomposition de la CENI est une exigence de l'opposition politique et non de la CENCO. Encore une preuve que nous ne sommes pas ensemble avec l'opposition », souligne Mgr Nshole.
Parmi cette opposition épinglée figure le FCC de Joseph Kabila qui a boycotté tout le processus électoral. Les kabilistes appellent à une recomposition de la CENI mais aussi de la Cour Constitutionnelle pour des élections transparentes.
Du côté de la CENCO, le vœu émis est celui de voir dans six mois, l'organisation des élections inclusives et apaisées. « La CENCO insiste pour qu'on n'incrimine pas des candidats ou adversaires politiques simplement pour des raisons politiques. Il faut laisser au peuple la liberté de choisir ses dirigeants », font savoir les Evêques.
En RDC, un projet de loi déposé à l'Assemblée Nationale est sujet de plusieurs divisions au sein de la classe politique. Initié par Noël Tshiani, ce projet de loi sur la nationalité, s'il est adopté, empêchera certains candidats de se présenter à l'élection présidentielle. Il stipule qu'il faut être né des parents congolais pour prétendre briguer le mandat présidentiel.