Le gouvernement congolais est appelé à renforcer les dispositifs sécuritaires dans les zones en proie aux conflits armés et à mettre des moyens conséquents à la disposition de la CENI pour l'organisation des élections dans le délai constitutionnel. Ce sont les recommandations formulées par la Mission d'observation électorale citoyenne à l'issue de la présentation du rapport d'étape d'observation des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs rendu public lundi 19 juin.
D'après le coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise Jonas Tshombela, les points révélés par les observateurs doivent être pris en compte par les parties prenantes au processus électoral afin d'assurer la bonne tenue des prochaines élections.
« Les observateurs ont souligné l'absence des témoins des partis politiques et regroupements politiques dans la plupart des centres d'inscription sur toute l'étendue du territoire national.Nous avons constaté la délocalisation de certains centres notamment au Nord-Kivu, raison pour laquelle nous recommandons au parlement de la République de voter des lois essentielles, de mener une diplomatie parlementaire de soutien aux initiatives de paix auprès de l'Union Européenne, l'Union Africaine, la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), la Communauté de Développement de l'Afrique Australe ( SADC) et les Nations Unies », a déclaré Jonas Tshombela.
A noter que la mission d'observation électorale citoyenne avait déployé plus de 200 observateurs en sur l'ensemble de 3 aires opérationnelles prévues par la CENI, sauf dans les zones en proie à l'insécurité et à l'étranger durant tout le processus d'identification et d'enrôlement des électeurs.