Le gouvernement accuse l’opposition de s’inscrire dans une position de discréditer le processus électoral et de chercher le dialogue. C'est ce qu'a déclaré le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, lors du briefing presse organisé lundi 19 juin.
« Notre part en tant que gouvernement est d’assurer la sécurité et le financement des élections. Le reste appartient à la Commission électorale nationale indépendante (CENI)», a-t-il déclaré.
Se réservant de faire assez de commentaires à ce sujet, le porte-parole du gouvernement a fini par déclarer devant la presse que « C’est une répétition de l’histoire ».
Le secrétaire général du parti au pouvoir Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) Augustin Kabuya estime que le boycott de Martin Fayulu n'aura pas d'incident sur le processus électoral. D'après lui, l’opposant n'était pas préparé pour affronter les prochaines élections, «sa déclaration n'est qu'une fuite en avant », explique-t-il avant d’enfoncer le clou « Fayulu a passé tout son temps à la distraction, il a fait des tentatives d'aller sensibiliser l'opinion internationale pour sa cause, ce qui n'a pas marché. C'est par honte, il ne veut pas vivre l'humiliation à travers les urnes ».
Martin Fayulu a annoncé lundi 19 juin, au cours d’une conférence de presse, que lui et son parti, ne déposeront pas les candidatures à tous les niveaux tant que le fichier électoral ne sera pas audité par un cabinet indépendant.