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Les deux suppléantes de Mushobekwa ont démissionné à l’Assemblée Nationale 

Les deux suppléantes de Mushobekwa ont démissionné à l’Assemblée Nationale 
La députée déchue à l'Assemblée Nationale,Marie-Ange Mushobekwa.
La députée déchue à l'Assemblée Nationale,Marie-Ange Mushobekwa.
Politique/
Par Raphaël Kwazi

La députée nationale du Front Commun pour le Congo (FCC) Marie-Ange Mushobekwa a perdu son siège à l'Assemblée Nationale pour absences répétées et non justifiées. Ce qu'elle a toujours nié dénonçant un règlement de compte du président de l'Assemblée Nationale Christophe Mboso contre elle. Selon ses suppléantes, le bureau de l'Assemblée a organisé une réunion en urgence pour valider leurs pouvoirs. Pour dénoncer « le forcing » du bureau dirigé par Christophe Mboso N’kodia, les deux suppléantes de la députée du FCC, Concile Dunia Rwabika et Lily Monga Masimbo ont démissionné par solidarité envers Mushobekwa. Elles ont refusé de siéger « illégalement » à la chambre basse. 

«Par la présente, je viens vous faire part de ma démission en tant que deuxième suppléante de l’honorable Mushobekwa Marie-Ange, élue du territoire de Kabare, dans la province du Sud-Kivu. Ceci, par loyauté à l’honorable Mushobekwa Marie-Ange qui m’avait fait confiance en me désignant au poste de deuxième suppléante, et par solidarité envers elle qui a été invalidée arbitrairement et injustement de son siège, en violation flagrante de toutes les procédures légales. Je refuse donc de siéger illégalement à l’Assemblée Nationale. Si c’est possible, vous pouvez confier ce siège à une autre personne de votre choix », a écrit Concilie Dunia Rwabika, deuxième suppléante de Mushobekwa, dans une correspondance adressée depuis le 11 juin au président de l’Assemblée Nationale. 

Lily Monga Masimbo, première suppléante s’est interdite de remplacer sa titulaire.

«La commission PAJ convoquée hier soir sous pression vers 19h30, s'est réunie, sans que la CENI n'ait transmis les dossiers physiques des suppléants des députés invalidés injustement et arbitrairement, faute de soubassement. Le bureau de l'Assemblée Nationale n'ayant pas transmis une quelconque décision écrite signée par lui, ni un procès verbal de la plénière, encore moins un courrier notifiant les concernés du pourquoi de leur invalidation. C'est ainsi que la décision de valider les pouvoirs de nos suppléants cet après-midi, a été prise en quelques minutes, par quelques personnalités, encore une fois de plus, de manière arbitraire. L'injustice dans l’injustice assumée et soutenue aux yeux et au su de toutes les institutions de la République, tant qu'elle est exercée contre les acteurs de l’opposition. Et on nous parle de démocratie et Etat des droits en RDC? », s’est interrogée la députée déchue Marie-Ange Mushobekwa.

Cinq députés nationaux avaient été invalidités au cours de la plénière du mercredi 15 juin 2022 à l'Assemblée nationale pour absence non justifiée. Cela après que la commission spéciale temporaire chargée de statuer sur les cas des députés absentéistes avait présenté son rapport devant la chambre basse du parlement.

Les députés nationaux touchés par cette mesure sont Henri Mova Sakanyi, Marie-Ange Mushobekwa, Papy Nyango, Adolphe Muzito et Luc Mulimbalimba.


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