Il n’y a pas un sans deux dit-on. En politique, cela arrive souvent particulièrement en période électorale en raison des manœuvres politiques pour des échéances électorales majeures.
Le Congrès des Démocrates pour le Progrès Social (CDPS en sigle) a fait un pas ce mardi 13 juin vers Les Progressistes pour une alliance. Samy Badibanga, l'autorité morale de cette plateforme politique, a reçu au nord de la capitale, dans la commune huppée de la Gombe, une forte délégation du Congrès des Démocrates pour le Progrès Social (CDPS) forte de trois membres, conduite par le Professeur Léonard-Albert Kabeya Tshikuku, membre du Bureau Permanent et du Conseil National, chef de la délégation du CDPS.
Des échanges entre l'autorité morale des Progressistes et le CDPS ont porté sur une possible alliance avec la plateforme Les Progressistes lors des prochaines élections générales. Selon le chef de la Délégation, le CDPS est implanté dans 23 provinces du pays. C'est un atout important qu'il faut associer au regard de la loi électorale qui prévoit la proportionnelle. Celle-ci ne laisse aucune chance pour qu'un seul parti l'emporte aux prochaines élections générales explique-t-il. C'est d'ailleurs pour cette raison que le parti de l'ambassadeur Francois-Xavier Beltchika-Kalubye veut s'associer aux Progressistes dans l'ultime objectif d'apporter un soutien significatif au Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi, pour obtenir un second mandat à la tête du pays.
L'ancien premier ministre Samy Badibanga, s'est déclaré ouvert aux échanges mais demeure comme toujours très pragmatique. Il explique à ses interlocuteurs, qu'ils ont presqu'une vision commune sur plusieurs points étant donné leur appartenance tous à l'UDPS. L'ancien Premier ministre inscrit la démarche autour des objectifs à court, moyen et long terme. A court terme, s'inscrire dans une dynamique de gagner des sièges au sein de l'Assemblée nationale lors des prochaines élections, avec la possibilité d'avoir un groupe parlementaire en vue de jouer un rôle important dans les instances politiques aux côtés du chef de l'Etat.
Autre point important soulevé lors des échanges, cette épineuse question de la refondation de l'UDPS évoquée par les fondateurs il y a quelques semaines. Les deux parties ont effectivement une identité des vues qui se dégage sur cette importante question. Mais il convient de souligner que les deux parties restent tout de même prudentes et estiment que cela implique une large consultation de la grande famille UDPS pour atteindre l'objectif mais il faut aussi une volonté politique et un engagement de tous pour y parvenir. Le chemin à parcourir est encore long soutient-on et l'implication directe du chef de l'Etat s'impose pour atteindre l'objectif.
