Paul-René Lohata Tambwe, actuel secrétaire général du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), a estimé que l'unique préoccupation des partis membres de l'Union sacrée n'est rien d'autre que la réélection du président Félix Tshisekedi à la présidence. Il l'a fait savoir ce dimanche 4 juin, dans un poste sur les réseaux sociaux.

Il pense que les partis politiques membres de l'Union sacrée n'ont ni idéologie, ni programme en dehors de la réélection de Félix Tshisekedi.

"Le nombre de partis politiques et de plateformes naissent et sortent tous les jours. Nous avons plus de 500 dans l'Union sacrée, et de sous plateformes y pillulent comme des champignons. Là n'est pas le problème car la démocratie actuelle, au sens représentatif, repose sur les partis politiques. Le problème est que ceux de l'UNion sacrée n'ont ni idéologie ni programme en dehors de la volonté proclamée de faire élire à nouveau Fatshi. Tout se passe comme si leur programme se limite à la réélection de Fatshi.", a-t-il écrit.

Il poursuit en affirmant que les préoccupations populaires à savoir la récupération du territoire congolais occupé par le Rwanda, l'augmentation du prix sur le marché, la crise alimentaire et tant d'autres ne leur disent rien.

"Les préoccupations populaires que sont la récupération du territoire congolais occupé par le Rwanda sous pretexte du M23, la crise alimentaire (symbolisée par la pénurie de maïs qui pousse en herbe ), le cancer de corruption et la théâtralisation de la justice, l'absence de l'eau à boire et l'électricité pour transformer et éclairer , l'augmentation du prix sur le marché et le retour de la dictature etc. ne leur disent rien . Seulement organiser les élections pour que Félix soit maintenu au pouvoir pour le pouvoir.", a poursuivi Paul-René Lohata.

Par ailleurs, il précise que ce phénomène donne raison à ceux qui pensent que la politique étant devenue une profession, ses acteurs dominants constituent un champ politique dont leurs préoccupations sont corporatives et n'ont rien à voir avec la demande populaire.

Martin Tadiya