«Loi de répartition de sièges, l’Union Sacrée dans la nasse.», c’est le titre de la 30ème tribune publiée jeudi 1er juin 2023 par le président du parti politique Nouvel Elan, Adolphe Muzito. Dans ce texte de réflexion, l’ancien Premier ministre émet deux hypothèses: "Adoption de la loi avec option d’enrôlement ultérieur des électeurs dans les trois territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth et adoption de la loi avec l’option de non enrôlement des électeurs dans les trois territoires précités.»
La première hypothèse du coordonnateur du présidium de Lamuka a pour préalable, faire un enrôlement et aboutir à un fichier complet et définitif. Et par conséquent, le projet actuel de loi sur la répartition de sièges, «s’il est adopté par l’Assemblée nationale et la loi promulguée par le président de la République avec 500 sièges et le nombre actuel d’enrôlés qui est de 43.941.891, aura un caractère provisoire».
La deuxième hypothèse d’Adolphe Muzito a pour préalable d’organiser une consultation populaire sur la question. Par conséquent, «le résultat de celle-ci, en cas de "Oui", amènerait à une nouvelle Constitution dont dépendrait la nouvelle loi sur la répartition de sièges».
Selon lui, cette situation met l’Union sacrée dans une nasse d’où elle tente de sortir par un forcing en faisant de la casse. Il a proposé une voie de sortie légale et républicaine, «en remplissant les conditions ci-haut énumérées, sans oublier toutes les autres qui sont nécessaires à un processus électoral transparent, inclusif pour des élections libres et apaisées. »