Breaking News

Journées sociales du CEPAS : les Congolais appelés à se réapproprier le processus électoral 

Journées sociales du CEPAS : les Congolais appelés à se réapproprier le processus électoral 
Les participants aux journées sociales du CEPAS.
Les participants aux journées sociales du CEPAS.
Politique/
Par Raphaël Kwazi

Les journées sociales du Centre d’Etudes pour l’Action sociale (CEPAS) se sont clôturées mercredi 31 mai à Kinshasa, sous une série des pistes de solutions qui permettront aux Congolais de se réapproprier le processus électoral en cours et à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) d’offrir à la RDC ses plus belles élections démocratiques, transparentes, inclusives et surtout paisibles de bout en bout. 

Acteurs étatiques de la société civile, notables congolais et autres chercheurs ont, trois jours durant, focalisé leur attention sur les enjeux électoraux en RDC. Le directeur du CEPAS, le père Alain Nzadi-A-Nzadi, a donné quelques écueils du processus électoral en RDC. Dans le lot: « dissensions politiques, tentatives d’inféodation de la Cour Constitutionnelle, réformes électorales mal engagées ou en souffrance, calculs mesquins de certains acteurs politiques, transhumance au gré des intérêts politiques ventriloques, tribalisation du jeu politique, instrumentalisation de l’appartenance clanique ou régionale, insécurité tous azimuts, mise à l’écart d’une catégorie de la population qui pourrait se sentir lésée demain.» 

Selon le discours du père Alain Nzadi-A-Nzadi, la solution fondamentale à tous ces écueils reste la volonté politique et citoyenne des principaux acteurs concernés dans le processus électoral dont les partis politiques, la société civile et divers groupes d’opinions. 

Pour le père Alain Nzadi-A-Nzadi, la RDC appartient à tous.

«Le congo nous appartient tous. C’est un héritage commun dont nous avons tous la responsabilité de gestion. Notre pays, nous a rappelé le pape François en janvier dernier, est un diamant. Ne laissons pas ce diamant à l’état brut. Transformons-le, donnons-lui la forme qui convienne à sa grandeur que nous chantons dans notre hymne national. Oui, rendons-le plus beau qu’avant ! », a-t-il déclaré. 

Au-delà du scrutin de décembre 2023, les acteurs étatiques de la société civile, les notables congolais et d'autres chercheurs attendent le développement du pays «qu’il faudra asseoir demain».


Politique

Economie

Société

Sport

Afrique

Monde

Blog