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Les opposants maintiennent leur sit-in devant la CENI

Les opposants maintiennent leur sit-in devant la CENI
Les opposants
Les opposants dans un point de presse
Politique/
Par Bénédict Mukendi

Dans un communiqué rendu public ce mercredi, les opposants maintiennent le sit-in prévu jeudi 25 mai à Kinshasa. l'Hotel de Ville de Kinshasa n'a pas pris acte de la tenue de cette manifestation.

Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo, Moïse Katumbi et Delly Sessanga ne reculent pas. Les opposants qui apparaissent désormais côte à côte, dans les manifestations, ont encore appelé leurs militants à manifester ce jeudi devant le siège de la CENI. 

Dans un communiqué rendu public ce mercredi, où ils sont revenus longuement sur la journée de manifestation réprimée samedi dernier, ils ne comptent pas baisser les bras. Ils seront devant la centrale électorale pour dénoncer le «processus électoral chaotique». Dans un message posté sur Twitter, Martin Fayulu, un des leaders de l'opposition, inscrit cette démarche dans le but de «stopper le projet de tricherie que M. Kadima veut orchestrer en faveur de M. Félix Tshisekedi».

Doit-on assister à la violence ?

Samedi dernier, les opposants ont vu leur manifestation réprimée par la police. En conférence de presse ce mercredi, le ministre de l'Intérieur, Peter Kazadi a tenté de justifier les violences de samedi dernier par «un comportement incivique des opposants qui ont refusé d'obtempérer à l'itinéraire convenu avec le gouverneur».

Pour ce jeudi, l'Hôtel de Ville de Kinshasa n'a pas donné suite à la manifestation des opposants. Dans une lettre adressée aux membres de l'opposition, le vice-gouverneur de Kinshasa a interdit tout attroupement devant le siège de la CENI, au centre ville de Kinshasa. Gérard Mulumba rappelle que la commune de Gombe, lieu de la manifestation, fait partie des «zones neutres» ne pouvant pas accueillir des manifestations. 

En début de semaine, le porte-parole du gouvernement avait appelé les opposants à ne pas se faire accompagner des casseurs. Patrick Muyaya a promis «la violence contre la violence» en cas de provocations. 

Devenus alliés sans évoquer la possibilité d'une candidature commune à la protection présidentielle, Matata, Fayulu, Katumbi et Sessanga se sont lancés dans les activités de rue à quelques mois des élections. Ils dénoncent notamment l'insécurité, la vie chère et le processus électoral.


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