Libéré du Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) ex-prison de Makala après l'allègement de sa peine de 20 ans à 6 mois, le journaliste Stanis Bujakera a exprimé mercredi 20 mars sa gratitude envers la presse nationale et internationale qui n'a cessé de faire pression pour obtenir sa libération. 

« Je tiens à exprimer ma gratitude envers mes avocats, mes confrères d'Actualite.cd, Reuters et Jeune Afrique. Merci aux journalistes de la RDC et du monde entier. Merci aux organisations nationales et internationales dédiées aux droits aux journalistes. Merci à RSF, à CPJ et à Amnesty International. Merci aux représentations diplomatiques », a-t-il dit. 

Bien que libre, Stanis Bujakera clame toujours son innocence dans cette affaire où il a été “faussement” accusé d'avoir publié un faux rapport de l'Agence Nationale de Renseignements (ANR) au sujet de la mort de Chérubin Okende.

« Je saisis cette occasion pour réaffirmer solennellement mon innocence. Aucun des crimes qui m'ont été attribués ne tient devant la vérité. Les analyses des géants des réseaux sociaux (Méta et Télégramme) et l'évaluation de l'expert indépendant mandaté par le tribunal ont relevé l'absurdité des accusations du parquet », dit le correspondant de Jeune Afrique. 

L'expérience douloureuse passée à la prison ne semble pas ebraler Stanis Bujakera qui tient à poursuivre son combat pour rétablir son honneur terni par la justice congolaise. 

Par ailleurs, l'ex-prisonnier a déploré dans son message les conditions inhumaines d'incarcération au CPRK, initialement construit pour 1500 prisonniers mais qui accueille à ce jour plus de 14 mille prisonniers.