Le gouvernement de la République est passé à l'action. L'exécutif national a levé depuis le 13 mars le moratoire sur l'exécution de la peine de mort d'où la peine de mort consécutive à une décision judiciaire irrévocable sera cette fois-ci exécutée en vertu des dispositions des lois du pays.
Cette décision prise début février lors du Conseil des ministres s'inscrit dans le but de débarrasser d'une part, l'armée congolaise des traîtres et d'autre part d'endiguer la recrudescence d'actes terroristes et de banditisme urbain entraînant mort d'homme.
« Ces actes de traîtrise ont fait payer un lourd tribut tant à la population qu'à la République au regard de l'immensité des préjudices subits », peut-on lire dans une note circulaire de la ministre d'Etat en charge de la justice et garde des sceaux Rose Mutombo Kiese.
L'idée est partie du Conseil Supérieur de la Défense qui avait demandé au président de la République le 5 février de pouvoir lever le moratoire sur la peine capitale, en ce qui concerne les questions de traîtrise au sein des Forces de défense et de sécurité.