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Claudel Lubaya : « seule l’intention d’imposer une omerta sur la tragédie de Chérubin Okende peut justifier l’acharnement à l’endroit de Stanis Bujakera »

Claudel Lubaya : « seule l’intention d’imposer une omerta sur la tragédie de Chérubin Okende peut justifier l’acharnement à l’endroit de Stanis Bujakera »
Le journaliste Stanys Bujakera
Le journaliste Stanys Bujakera
Justice/
Par Chris Kaluseviko

En République Démocratique du Congo, les accusations portées contre le journaliste Stanis Bujakera, d'avoir diffusé un “faux” rapport de l'Agence Nationale des Renseignements (ANR) sur l'assassinat de Chérubin Okende dans un article publié par Jeune Afrique puis relayé par Radio France Internationale suscitent de nombreuses réactions.

Député national, Claudel Lubaya accuse le régime Tshisekedi d'orchestrer «des manœuvres dilatoires pour brouiller les pistes et faire obstruction à la manifestation de la vérité» sur les circonstances de l'assassinat de l'ancien ministre des Transports.

Pour cet élu nationale, Stanis Bujakera est le bouc émissaire «d'un crime de sang qui embarrasse la République» au moment où le pays attend des réponses claires sur les circonstances et les commanditaires de l'assassinat de Chérubin Okende.

«Outre le fait que ces liminaires diffusés par Jeune Afrique et RFI, s’appuyant sur un rapport présumé provenir des services et contesté par le Gouvernement dans une lettre du Ministre de l’Intérieur aux médias concernés. Il y a lieu de reconnaître qu’ils ont mis à mal la thèse officielle soutenue par un haut magistrat alléguant sans précaution de langage d’usage que l’assassinat aurait été commis avec l’arme du garde du corps du défunt. La précipitation et la mise en scène de cette thèse embarrassent aujourd’hui la république devenue aphone sur cet odieux crime qui couvrira à jamais de honte, le quinquennat qui s’achève », soutient-il.

Claudel Lubaya pense que les services de sécurité se sont trompés de cible plutôt que d'arrêter les vrais assassins de Chérubin Okende, ancien porte-parole de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.

« Seule l’intention d’imposer une omerta sur la tragédie de Chérubin Okende peut justifier l’acharnement à l’endroit de Stanis Bujakera et de quiconque serait tenté d’exiger la vérité... Il ne peut nullement devenir, sauf dans un environnement kafkaïen, le bouc émissaire d’un crime dont les auteurs, commanditaires et exécutants ne s’appellent pas Bujakera. Les services ont l’obligation de se concentrer sur la recherche de la vérité plutôt que de distraire l'opinion en l’entrainant sur une fausse piste », a-t-il affirmé.

Le meurtre de l'opposant Okende est une véritable tâche de boue sur le premier quinquennat de Tshisekedi. Près de deux mois, la commission d'enquête semble délibérément patinée pour entraîner les congolais assoiffés de connaître la vérité, dans l'oubli.


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