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Carnage à Goma : ouverture du procès en flagrance contre les présumés militaires 

Carnage à Goma : ouverture du procès en flagrance contre les présumés militaires 
Les présumés militaires auteurs
Les présumés militaires devant la cour militaire du Nord-Kivu
Justice/
Par Chris Kaluseviko

Près de 50 personnes civiles ont été massacrées par les militaires le mercredi 30 août à Goma. Le procès en flagrance des présumés auteurs de cette barbarie a débuté ce mardi 5 septembre pour établir les responsabilités. 

La Cour militaire du Nord-Kivu en charge du dossier, a entamé le procès en procédure de flagrance contre les militaires, présumés auteurs du meurtre des adeptes de la secte mystico-religieuse “ Wazalendo ”.

6 militaires dont le colonel Mike Mikombe de la garde républicaine Goma ont été déférés devant la justice militaire. Cette dernière retient à leurs charges l'infraction des crimes contre l'humanité par meurtre, la destruction méchante, incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline.

Le premier vice-ministre et ministre de l'intérieur sécurité et affaires coutumières Peter Kazadi ainsi que son collègue de la défense nationale Jean-Pierre Bemba assistent à ce procès.

Le mercredi dernier, les Wazalendo se seraient mis à marcher sans armes dans les rues de la ville volcanique pour exiger le départ des forces onusiennes et celles de la Communauté de l'Afrique de l'Est, accusées d'inaction face aux rebelles. C'est alors que les militaires de la garde républicaine ont tiré à bout portant sur les manifestants. Au moins, 43 personnes avaient perdu la vie ce jour-là. Ce que contestent certaines sources qui renseignent que les Wazalendo ont été attaqués au siège de l'église tôt avant la levée soleil à Kabushongo.


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