Le député national Jean-Marc Kabund a Kabund n'a pas quitté sa cellule de la prison centrale de Makala ce mardi 25 juillet, contrairement à l'annonce faite par les membres de son parti Alliance pour le Changement.
En attente de la libération de leur président, les militants qui étaient à quelques encablures du Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) et à la résidence de Jean-Marc Kabund ont tourné les pousses jusqu'au début de la soirée. Ils se sont sentis roulés.
Cette attitude énerve le parti de Jean-Marc Kabund qui déplore «la procrastination théâtrale de la relaxation» de son président national. Alliance pour le Changement persiste que «notre cause est juste autant que la libération du président Kabund demeure une exigence absolue face à ce régime finissant, loin de nous la moindre illusion de l’attendre comme un cadeau encore moins comme une grâce présidentielle».
A en croire Ghislain Mwanji, haut cadre de ACh, l'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale n’avait jamais sollicité une quelconque liberté provisoire. Cependant, insiste-t-il, il reste bénéficiaire d’une ordonnance d’assignation à résidence surveillée obstruée par le pouvoir en place.
«Oui cet après-midi, cadres et militants de notre parti ont attendu avec véhémence sa libération devant la prison centrale de Makala, nous saluons cette mobilisation impressionnante....», s'est-il réjoui.
À défaut d’une libération définitive, ce mercredi 26 juillet, les militants du parti de Kabund prévoient de reprendre les actions de rue pour obtenir coûte que coûte, la libération de leur président, incarcéré depuis près d'une année pour notamment, outrage au chef de l'état.