Les langues se délient: au cours d'un point de presse tenu en urgence ce jeudi 13 juillet au siège de la Cour Constitutionnelle à Kinshasa, le président de cette haute instance judiciaire fait la lumière sur les circonstances de la mort de Chérubin Okende.
Dieudonné Kamuleta a reconnu «qu'il y a eu mort d'homme», tout en appuyant la thèse d'une «mort qui paraît suspecte».
Prenant la parole, le procureur général près la Cour de Cassation a annoncé l'arrestation du premier suspect de l'assassinat du député national Chérubin Okende qui a été retrouvé mort dans sa Jeep la matinée de ce jeudi, après que la nouvelle sur son enlèvement ait fait le tour de la toile la soirée du mercredi 12 juillet.
«Étant donné que la mort a été donnée par balle et qu'une arme a été ensuite retrouvé au côté du défunt. Et présentement le corps se trouve à la morgue de l'hôpital du Cinquantenaire. J'ai dit tout à l'heure que les investigations ont commencé. Le premier élément relève que la mort est par balles... Je vous informe présentement que le premier suspect est entre les mains de la justice. Le premier suspect qui est entrain d'être interrogé par le parquet de grande instance...», a-t-il déclaré.
Selon le patron de l'action publique en République Démocratique du Congo, les indices sérieux sont entre les mains des enquêteurs mais, souligne-t-il que les témoignages recueillis ne permettent pas pour l'instant de dévoiler le criminel.
«Ce criminel une fois déniché, sera absolument déféré devant les instances de jugement.», a-t-il souligné.