Le président congolais Félix Antoine Tshisekedi a interpellé le procureur général de la CPI Karim Khan sur la question de l'exercice et de la protection des peuples et de la souveraineté des États. C'était à l'issue de la signature du protocole d'accord entre la RDC et la CPI, jeudi 1er juin.
Le président congolais a fait part de l'agression rwandaise à l'Est de la RDC.
"Au cours de ces dernières années, les actes d'agressions visant un Etat membre comme ceux actuellement injustement dirigés contre la République Démocratique du Congo par l'un de ses voisins se sont multipliés cette typologie d'actes qui affecte la conscience collective de l'humanité est à la base de la création à travers le statuts de Rome de la Cour Pénale Internationale", a fait savoir Félix Tshisekedi.
Et de poursuivre sur la réaffirmation de l'adhésion des États membres: " face à cette réalité, il est important que les États membres puissent réaffirmer leur adhésion aux valeurs de la Cour, entendu notamment à travers la mise en place d'une institution judiciaire répressive dotée non seulement du pouvoir de défier les qualités et les statuts des auteurs, co-auteurs et complices des crimes, mais aussi d'une compétence générale couvrant en principe les différents secteurs des rapports humains au niveau national et international".
Par ailleurs, rappelons que cet accord signé par la ministre de la justice Rose Mutombo et Karim Khan vise le renforcement de la coopération sur des crimes de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre.
Martin Tadiya