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Affaire François Beya : le collectif Free François Beya dénonce une parodie de justice 

Affaire François Beya : le collectif Free François Beya dénonce une parodie de justice 
 François Beya lors du premier jour de son procès à la prison de Makala 
François Beya lors du premier jour de son procès à la prison de Makala 
Justice/
Par Julien

Le collectif Free François Beya a publié le 1er  juillet 2022 un communiqué dénonçant des manœuvres visant à rendre opaque le procès de leur protégé à la Haute Cour Mlitaire de Kinshasa. Il le qualifie d'«inique» contre l'ancien conseiller spécial du chef de l'État Félix Tshisekedi en matière de sécurité. Selon cette organisation de défense des droits humains, cette juridiction est instrumentalisée par l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) et le Conseil National de Sécurité (CNS).

«Le collectif Free François Beya Kasonga rappelle que la Haute Cour Militaire a décidé dans son arrêt avant dire droit du 24 juin dernier, de rejeter les exceptions soulevées par les conseils de François Beya Kasonga quant à la demande de liberté provisoire du fait de la dégradation de l’état de santé de ce dernier et à l’incompétence de la juridiction militaire à juger des civils. Par ailleurs, la Haute Cour a décidé que la suite des débats se fera à huis clos. A cet égard, le collectif tient à dénoncer le procès inique contre François BEYA KASONGA qui a cours devant cette juridiction instrumentalisée depuis l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) et le Conseil National de Sécurité (CNS).», peut-on lire dans le communiqué de Free François Beya.

En effet, le collectif Free François Beya s’étonne de la validation par la Haute Cour Militaire des procès-verbaux de l’ANR qui «a détenu illégalement et arbitrairement François Beya Kasonga depuis le 5 février dernier et qui a, ensuite, procédé à son transfèrement à la prison centrale de Makala, sans passer par le parquet», dénonce le communiqué.

Le collectif Free François Beya considère en outre, que le choix du huis clos pour la suite du procès, a été décidé par l’ANR et le CNS en vue de poursuivre la fabrication de fausses preuves contre François Beya Kasonga.
«Le collectif considère en outre que le choix du huis clos pour la suite du procès a été décidé par l’ANR et le CNS en vue de poursuivre la fabrication de fausses preuves contre François Beya Kasonga et ce, à l’abri de l’opinion publique qui, à la lecture de l’acte d’accusation, a pris conscience du complot ourdi contre l’intéressé par ces services de sécurité », soutient cette association qui milite en faveur de François Beya Kasonga.

Dans ses lettres du 7 et du 22 mars derniers adressées au président de la République, le collectif avait dénoncé le coup monté contre François Beya Kasonga par l’ANR en vue de le conduire devant un juge qui le condamnerait à la peine capitale au terme «d’un procès expéditif».

Le collectif a également rappelé que l’état de santé de François Beya demeure préoccupant: «Les avis de ses médecins faisant foi, François Beya Kasonga devrait bénéficier d’une prise en charge médicale adéquate. Il est inadmissible qu’en plein 21ème siècle, dans un État qui se veut respectueux des droits et libertés des citoyens et au regard des lois et conventions tant nationales qu’internationales, François Beya Kasonga n’ait toujours pas accès à des soins médicaux appropriés en dépit et au mépris des différents appels lancés quant à ce", a renseigné le document du collectif.

Le collectif Free Fançois Beya appelle à la pression tant nationale qu’internationale pour éviter une condamnation injuste à une peine excessive à François Beya Kasonga et à ses co-prévenus au terme de «ce procès inique».

                                                      Raphael Kwazi


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