Kinshasa s'apprête à accueillir les 9èmes jeux de la Francophonie. Cependant la question de l'insécurité dans la capitale caractérisée des kidnappings et le phénomène Mobondo, remet en cause la sécurité de différentes délégations devant participer à cette grande messe francophone.
Le désistement du Canada pour des raisons sécuritaires, est une preuve de l'opérationnalisation des laboratoires obscurs qui «opèrent et qui ne veulent pas que les jeux de Kinshasa puissent être un succès», soutient le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
Devant la presse mardi 04 juillet à Kinshasa, Patrick Muyaya a dénoncé la manipulation «grossière» autour de l'insécurité dans la capitale. Il invite les uns et les autres à considérer la question de l'insécurité comme «des problèmes ordinaires qui sont pris en charge».
«Et lorsqu'on commence à soulever les questions de la sécurité, lorsqu'on commence à manipuler et à grossir, parce qu'on ne peut pas dire qu'il n y a pas de problèmes de sécurité à Kinshasa, il y en a dans toutes les villes du monde, mais que ces problèmes doivent être considérés comme des problèmes ordinaires qui sont pris en charge», a relativisé l'homme du changement de narratif.
Pour assurer la sécurité des athlètes et leurs délégations, le gouvernement prévoit tout un plan de sécurisation des sites.
«Et surtout qu'il y a un plan de sécurisation des sites qui a été préparé, je pense que dans les jours qui viennent il sera partager avec les pays qui se sont inscrits donc les délégations qui vont arriver, auront accès à ce plan ce qui permettra de préparer les dispositifs sécuritaires, ou tout au moins de travailler en étroite collaboration avec nos services pour que la question de sécurité soit résolue.», a affirmé le ministre de la Communication et Medias.
Outre le désistement du Québec, la Belgique a décidé d'envoyer une équipe réduite de ses athlètes. Elle brandit des raisons d'infrastructures sportives qui ne garantissent pas à ses athlètes "les conditions suffisantes à la pratique de leurs sports".