Les civils massacrés à Goma lors de la manifestation du 30 août 2023 n'ont pas été encore enterrés. Pour cela, la société civile de Goma accorde un délai de 48 heures aux autorités provinciales afin d'organiser les obsèques de ces personnes tuées. D'après son président Marion Ngavo, la décomposition des corps pollue l'environnement au camp Katindo où sont conservés les corps.
« A cause de la décomposition de l'odeur nauséabonde envahit les voisins. Nous craignons pour la santé communautaire, des individus et la quiétude des voisins et des passants, surtout les enfants qui peuvent tomber malade. Les autorités qui gèrent l'état de siège aujourd'hui doivent trancher les responsabilités en vue de procéder immédiatement à l'enterrement digne de ces personnes», a-t-il alerté.
Marion Ngavo est très déterminé. Si l'enterrement de ces personnes n'est pas fait selon les normes dans 48 heures, il a promis d’organiser des grandes manifestations.
Pendant ce temps, le procès de 6 militaires de la Garde Républicaine accusés comme responsables de l'assassinat des fidèles de la secte mystico-religieuse Wazalendo se poursuit à Goma. Selon le bilan donné par le gouvernement, 51 civils avaient été tués lors de la répression d’une manifestation contre la présence de la MONUSCO et de la force régionale de la CAE en RDC.