Après une vive tension observée à l'Université Pédagogique Nationale (UPN) mardi 18 juillet, le bilan provisoire enregistré est de 4 blessés et plusieurs dégâts matériels. C'est ce qu'a révélé le secrétaire général académique de cet alma mater, le professeur Josué Mubedi Ilunga, dans une mise au point en rapport avec les troubles qui ont eu lieu dans cette institution publique.
Les étudiants ont manifesté contre la hausse des frais académiques de l'année en cours. Parmi les dégâts matériels enregistrés lors de la revendication des étudiants, il y a l'incendie d'un bus de l'Université et celui de la voiture d'un enseignant, plusieurs véhicule caillassés, la destruction de tous les auditoires de fortune construits pour pallier à l'insuffisance des locaux, les saccages du rectorat, du bâtiment administratif, de la bibliothèque centrale, de l'amphithéâtre K2, du bâtiment abritant les laboratoires, et de quelques bureaux facultaires.
Selon le comité de gestion de l'UPN, l'objectif de ces troubles n'était pas de dénoncer la hausse des frais académiques, mais plutôt de saboter des bâtiments en construction et ceux déjà achevés. Le comité de gestion a assuré que les personnes interpellées sont déjà à la disposition de la police.
"Les informations recoupées renseignent que l'objectif de ces troubles était entre autres, de saboter les bâtiments en construction et ceux déjà achevés et inaugurés par le président de la République, chef de l'État. Grâce à l'intervention de la Police Nationale Congolaise, ces délinquants n'ont pas pu atteindre leur mission nonobstant, la destruction d'une partie de la clôture en tôles de ces chantiers. Les 24 personnes interpellées sont déjà à la disposition de la Police Nationale Congolaise", peut-on lire dans un communiqué du comité de gestion de l'UPN.
Le comité de gestion de l'UPN a également appelé toute la communauté estudiantine au calme et s'est donné un délai de 72 heures pour évaluer et réparer les dégâts.
Martin Tadiya