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Prétendue grossesse de la vice-ministre de l'EPST : la victime appelle au respect de sa vie privée

Prétendue grossesse de la vice-ministre de l'EPST : la victime appelle au respect de sa vie privée
Aminata Namasia
Le ministre de l'EPST et son vice Aminata Namasia
Société/
Par Bénédicte Anakasala

En réaction au tweet du journaliste John Lungila affirmant qu'Aminata Namasia porte la grossesse du député national Gaël Bussa, la vice-ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) a appelé au respect de sa vie privée.

Dans une mise au point faite ce jeudi 11 mai, ce membre du gouvernement Sama Lukonde, condamne cette attitude qui pourrait nuire aux engagements de ces collègues mariés cités dans cette affaire.

«Au-delà de mes charges officielles et publiques, j'ai une vie qui doit être respectée par tous. Un droit garanti à tous Congolais par notre Constitution. Ternir mon image ne doit pas être une attitude tolérée. En effet, cela pourrait nuire non seulement, à mes engagements mais également à l'image de mes collègues hommes mariés et à leurs foyers...», s'est-elle indignée.

La vice-ministre de l'EPST pointe du doigt ces détracteurs politiques et les conseille de s'attaquer plutôt à ces opinions et actions.

«A la veille des joutes électorales prévues au mois de décembre de cette année, les détracteurs politiques peuvent s'attaquer à mes opinions et actions politiques plutôt que d'opter pour des pratiques tendant à salir ma personne.», a-t-elle tranché.

Tout est parti du tweet de John Lungila posté mercredi 10 mai. Ce dernier a nommément cité Gaël Bussa comme auteur de la prétendue grossesse de la vice-ministre. Cette dernière selon John Lungila, serait la copine du vice-premier ministre de la Fonction publique Jean-Pierre Lihau.

«En proie avec J.P. Lihau, Gaël Bussa pourtant sérieusement marié se venge en engrossant sa copine Aminata Namasia, vice-ministre à l'EPST... il faut préciser que cette histoire d'amour a commencé depuis le bureau d'âge.», avait-il écrit.

Ce comportement, de s'introduire dans la vie privée d'autrui, a été décrié par plusieurs internautes.

Chris Kaluseviko


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