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Insécurité à Kinshasa : un numéro vert pour dénoncer les « kulunas »

Insécurité à Kinshasa : un numéro vert pour dénoncer les « kulunas »
Les bandits urbains appelés communément «Kuluna» à Kinshasa
Les bandits urbains appelés communément «Kuluna» à Kinshasa
Société/
Par Raphaël Kwazi

Les violences et plusieurs autres actes de vandalisme commis la semaine dernière par les délinquants communément appelés «kulunas», à Kinshasa, dans la commune de Kisenso, n'ont pas laissé indifférent le ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières Peter Kazadi. Il a fait une descente lundi 17 avril 2023 dans cette municipalité pour s'imprégner de la situation.

Après avoir écouté les témoignages accablants de nombreuses victimes, Peter Kazadi a annoncé une série de mesures drastiques pour traquer les «kulunas» et garantir la sécurité de la population. C'est ainsi qu'il a proposé aux services de sécurité de Kinshasa, la création d'un numéro vert pour permettre à la population de dénoncer les suspects.

«Les lois du pays interdisent de tuer, de voler et de pratiquer le terrorisme. Ce qui se fait ici, c'est anormal. C'est pourquoi je suis venu ici pour montrer que l'État est avec vous, l'État existe. Je vais lancer un numéro vert pour que vous dénonciez tout kuluna. Moi je suis toujours en contact avec la population», a déclaré Peter Kazadi à la population de Kisenso.

Par ailleurs, il a insisté sur la collaboration entre la population et la police nationale.

«Mais je suis venu aussi vous dire que vous devez aider l'État, en n'hésitant pas de collaborer avec les agents de l'ordre pour continuer de dénoncer. C'est pour votre sécurité. Ne gardez pas un kuluna à la maison. Je vous appelle à la vigilance citoyenne», a-t-il enfoncé.

Selon les témoignages recueillis sur place, les kulunas de Kisenso et ceux du quartier Mbanza Lemba (commune de Lemba) se seraient confrontés. Leurs violences auraient causé des morts.


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