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L'ONU exige des enquêtes après l'attaque de son personnel à Kinshasa

L'ONU exige des enquêtes après l'attaque de son personnel à Kinshasa
Manifestation anti-Monusco à Goma
Manifestation anti-Monusco à Goma. Photo d'illustration
Sécurité/
Par Chris Kaluseviko

La cheffe de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilité au Congo (MONUSO) a condamné samedi 10 février l'attaque de son  personnel à Kinshasa. Bintou Keïta a demandé aux autorités judiciaires de diligenter une enquête contre ceux qui ont incendié les véhicules de la MONUSO lors d'une manifestation spontanée, organisée devant le siège de la mission onusienne.

« Les Nations Unies condamnent également la nouvelle vague de campagne de désinformation visant sa mission de maintien de la paix en RDC. Les Nations Unies rappellent que son personnel est en République Démocratique du Congo afin de contribuer à la consolidation de la paix et à l'amélioration des conditions de vie des populations », rappelle la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en RDC.

Bintou Keïta souligne par ailleurs que les attaques contre le personnel des Nations Unies et leurs familles impactent négativement la mise en œuvre des mandats respectifs des agences et entravent l'appui de la MONUSO aux Forces de défense congolaises.

Samedi à Kinshasa, les Kinois ont manifesté devant le siège de la MONUSO à Gombe en brûlant des pneus, moyen pour eux de dénoncer le silence “complice” des Nations Unies face à l'agression rwandaise. Certains se sont même pris aux panneaux publicitaires de Canal+ au motif d'avoir censuré les images des Congolais qui dénonçaient à travers des calicots et banderoles, l'agression rwandaise lors de l'affiche de demi-finale de la CAN entre la RDC et la Côte d'Ivoire.


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