Ces dernières heures, les combats entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et la coalition terroriste M23/RDF se sont intensifiés autour de la ville de Goma. Cette situation préoccupe au plus haut point la France qui a condamné jeudi 7 février la poursuite des offensives du M23 ainsi que toute attaque contre la force de la MONUSCO.
Paris déplore les conséquences humanitaires graves qui découlent de ces offensives mais souhaite tout de même que le processus diplomatique régional soit relancé afin de répartir sur des nouvelles bases d'un nouveau cessez-le-feu.
« La situation actuelle rend plus que jamais nécessaire la relance des processus diplomatiques régionaux, notamment pour l’entrée en vigueur d’un nouveau cessez-le-feu. Nous soutenons les efforts de tous les acteurs engagés en faveur du dialogue et de l’apaisement », soutient la France.
Echangeant le même jeudi avec Jean-Pierre Bemba, vice-premier ministre, ministre de la défense nationale, l'ambassadeur d'Israël en poste à Kinshasa a encouragé les deux pays en conflit à se mettre autour d'une même table pour une résolution pacifique.

« Nous pensons à propos de la paix, et nous souhaitons que finalement, nous allons résoudre le problème avec la négociation, sans effusion de sang, sans la guerre. C'est une très mauvaise situation, il y a deux jours on en parlait avec insistance. Nous poussons toujours autant que l'on peut pour la paix. Je souhaite que les deux pays puissent s'asseoir autour d'une table et résoudre les problèmes », espère Shimon Solomon.
Par contre, le président polonais Andrzej Duda a lors d'une récente visite à Kigali, promis ouvertement son appui militaire en cas d'attaque.

Le ministère congolais des Affaires Étrangères a, dans une note verbale, dénoncé jeudi un accord militaire conclu par la Pologne avec le Rwanda ayant comme conséquences d'endeuiller les Congolais déjà victimes d'une guerre injuste imposée par Kigali dans l'est congolais.