Kinshasa a condamné mercredi 7 février les bombardements “ aveugles ” des terroristes M23/RDF ciblant les populations civiles le même jour à Nzulo situé dans le versant du Lac Kivu puis au marché de Mugunga, en pleine ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

Plus de peur que de mal, ces bombardements n'ont pas fait des victimes, que des blessés et des dégâts matériels importants provoquant une panique généralisée de la population civile qui fuit la cité de Sake pour se réfugier à Goma. 

Alors que les terroristes rôdent autour de la ville volcanique, le gouvernement congolais campe sur sa position de respecter la feuille de route de Luanda qui prévoit notamment le cessez-le-feu, le désarmement, le cantonnement du M23 ainsi que le retrait des troupes rwandaises sur le sol congolais. Condition sine qua non avant tout dialogue avec le pouvoir de Kigali.

Les appels à la cessation des hostilités se sont multipliés ces dernières heures mais le M23/RDF ne les entend pas de cette oreille et se heurte aussi à la contre-offensive des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), que le gouvernement salue à juste titre.

Kinshasa qui exprime toute sa solidarité envers les populations affectées par « ces actes supplémentaires d'agression », appelle la population au calme, à la vigilance et la rassure que les FARDC restent mobilisées à défendre la population et à la sauvegarde de l'intégrité territoriale du pays.