Depuis la création d'un mouvement politico-militaire par leur frère pour renverser le pouvoir de Tshisekedi, les membres de la famille de Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), vivent dans la psychose généralisée. A Kinshasa comme partout ailleurs, ils sont de plus en plus menacés, voire arrêtés.

Ils affirment cela dans une correspondance adressée lundi 22 janvier au président de la République. Ces membres de la famille de Corneille Nangaa crient à leur extermination systématique par les services de sécurité sur fond de confusion intentionnelle entretenue selon eux, par certains acteurs politiques.

« Confusion entretenue entre la famille Nangaa toute entière et l'un de ses membres, notre frère Corneille Nangaa Yobeluo, engagé depuis un temps dans une optique révolutionnaire, allant jusqu'à la création d'un mouvement politico-militaire qui n'est nullement ni l'initiative, ni l'œuvre de la famille », disent-ils.

La famille Nangaa dénonce ainsi l'occupation illégalle de ses neuf propriétés immobilières privées par les services de sécurité et de défense. Elle s'insurge contre le mode opératoire de ces derniers qui vise à conquérir militairement ses appartements, résidences et autres. Aussi, à poursuivre toute personne soupçonnée d'être proche de Corneille Nangaa.