Le refus catégorique du chef de l'État Félix Tshisekedi de céder aux chantages des terroristes du M23 met à mal ces derniers. Le comité provincial de sécurité du Nord-Kivu estime l'illustre par les récentes agitations. Ils réoccupent toutes les positions jadis abandonnées depuis le discours du président de la République prononcé à la tribune de la 78è assemblée générale des Nations Unies.
« Le comité provincial de sécurité a constaté qu'après la déclaration du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tribune des Nations Unies faisant état du refus de dialogue avec le M23/RDF, ces derniers s'illustrent par beaucoup d'agitation et commencent à réoccuper toutes les positions jadis abandonnées », a déclaré Guillaume Ndjike Kaiko porte-parole du gouvernement militaire lors de la lecture du compte rendu le 26 septembre.
Depuis juin 2022, les terroristes du M23 soutenus par le régime de Kigali réclament sans cesse un dialogue avec le gouvernement de Kinshasa pour exprimer clairement leurs revendications. En dépit des territoires conquis, Kinshasa ne fléchit point aux demandes des Nations Unies et de l'Union Africaine.
Le comité provincial de sécurité du Nord-Kivu a déniché les intentions belliqueuses du Rwanda. Le pays de Paul Kagame serait en passe de changer des stratégies.
« Il a été aussi constaté par les services que plusieurs traversées des citoyens rwandais possédant des cartes d'électeurs congolaises et soupçonnés d'être des espions envoyés par le Rwanda, sont en vogue ces derniers temps à la frontière congolaise », a fait savoir Guillaume Ndjike Kaiko.
Pour barrer la route à cette stratégie macabre, le gouverneur militaire ad intérim du Nord-Kivu Peter Cirimwami a réitéré son vœu de voir tous les services, chacun à ce qui le concerne, de se mettre tout de suite au travail. Il les a exhortés de demeurer vigilants pour éviter d'une part, une infiltration de l'ennemi et d'autre part, une surprise ennemie à l'Interne.