Les terroristes du M23 maintiennent leurs positions dans les zones occupées malgré l'expiration de l'ultimatum donné par le gouvernement congolais [de déposer les armes le 24 septembre avant l'offensive de l'armée congolaise, ndlr ]. Une situation qui inquiète la population du Nord-Kivu, qui exige aux forces armées de la RDC une offensive contre ces supplétifs de l'armée rwandaise afin de rétablir la paix dans cette partie de la RDC.
« La situation d'aujourd'hui reste la même, l'ennemi M23 occupe toujours les zones, ils n'ont pas bougé de leurs positions. La population se demande à quand la solution durable que le gouvernement puisse passer en action et que la population en déplacement rentre chez elle. Elle est fatiguée de déplacement», a déclaré Samson Rukera, rapporteur de la société civile force vive de Rutshuru.
Le 22 septembre, le ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula avait donné un ultimatum de 48 heures au M23 pour déposer les armes.
Le gouvernement a rassuré que toutes les batteries seront mises en marche pour restaurer l’autorité de l’Etat dans toutes les zones qui sont actuellement occupées par les rebelles du M23, si jamais aucune volonté de leur part n’est observée dans le sens de choisir le retrait apaisé.
Lors de son discours prononcé à la 78 ème assemblée générale de l'ONU à New-York, Félix Tshisekedi avait indiqué sa ferme détermination de ne pas collaborer avec les terroristes du M23.
Bénédicte Anakasala
