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Fayulu saisit le HCR pour la répression violente des manifestations en RDC

Fayulu saisit le HCR pour la répression violente des manifestations en RDC
Martin Fayulu
Martin Fayulu
Sécurité/
Par Bénédicte Anakasala

Dans sa lettre datée du 1 septembre dont une copie est parvenue ce mercredi 6 septembre à la rédaction de Sud Express International, l'opposant congolais Martin Fayulu a fait part au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), des répressions violentes des manifestations publiques en République Démocratique du Congo.

Le candidat malheureux à la dernière présidentielle, a retracé ce qu'il qualifie de « violation des droits humains et des libertés fondamentales » durant les manifestations de l'opposition, à Kinshasa, comme dans les provinces.

« Nous étions retrouvés face à un gouvernement qui s'est illustré par des violations des droits de l'homme commençant à chercher des astuces pour nous refuser de marcher notamment par le report de notre marche du 13 au 18 mai 2023 avec pour motif l'insécurité. Il convient de souligner que 5 jours après, nous avions organisé le 25 mai un sit-in devant le siège de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Cette manifestation s'est soldée par une agression de la part de la police, sur ordre du pouvoir en place », a-t-il expliqué.

Celui qui se fait appeler Mafa estime que cette situation « pourra mettre notre pays à feu et à sang dans un avenir si proche si l'organisation des Nations Unies par l'entremise de votre structure ne vient pas à son secours ». Il prie à cet effet, le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme à prendre des mesures préventives, avant que la situation ne dégénère.

« Nous estimons que le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme devrait prendre ses responsabilités afin de faire appliquer les obligations étatiques en matière de respect, de protection et de garantir les droits de l'homme en République Démocratique du Congo », lance Fayulu.

Les opposants critiquent négativement le processusélectoralen cours. Le président de l'ECIDE accuse uney nouvelle fois le régime Tshisekedi de préparer une fraude électorale. Il est persuadé que le régime Tshisekedi s'est taillé « des électeurs fictifs lors de l'opération d'identification et d'enrôlement des élections entre décembre 2022 et mai 2023 ».


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