En République Démocratique du Congo, la répression sanglante de la marche des adeptes du secte mystico religieuse “Wazalendo” par les éléments de la garde républicaine mercredi dernier à Goma, taraude les esprits. 5 jours après ce carnage qui fait une quarantaine de morts, les responsabilités ne sont toujours pas établies.
Indigné par ce massacre, le député national Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa a écrit au Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Dans sa lettre datée du 02 septembre, réceptionnée ce lundi 04 septembre, l'élu national exige des explications sur «l'intervention d'une unité des forces spéciales de la garde républicaine», alors que les manifestants non armés, revendiquaient le départ des forces onusiennes et celles de l'EAC, accusées d'inaction face aux groupes armés.
Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa est étonné de constater que «jusqu'à ce jour, le gouvernement de la RDC s'interdit de prendre des mesures conservatoires à l'endroit des autorités politico-militaires provinciales impliquées».
Il trouve anormal qu'un procès en flagrance, soit organisé contre les survivants de ce carnage.
«Qu'est-ce qui empêche d'organiser ces procès en flagrance pour tous les responsables impliqués dans les commandements des opérations à l'origine de ce carnage?», s'est-il interrogé.
La répression meurtrière des adeptes du secte mystico religieuse «wazalendo», a suscité un émoi au sein de l'opinion nationale et internationale. Le dernier de Goma est certainement une tache noire sur le bilan de Félix Tshisekedi. De quoi réjouir ses détracteurs à quelques mois des élections générales.