Plusieurs personnes ont été tuées mercredi 30 août lors de la manifestation anti MONUSCO à Goma au Nord-Kivu. Le bilan de l'armée fait état de 6 morts, alors qu'une dizaine de corps ont été découverts.
Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) dénonce ce qu'il qualifie de crime commis par les forces de défense et appelle à une enquête indépendante pour établir les responsabilités.
«Un crime d’Etat a été commis à Goma. Il y a urgence d’une enquête indépendante pour conserver les preuves et établir les responsabilités avant une procédure judiciaire. Par ailleurs, les familles ont été empêchées de récupérer les corps gardés à l’hôpital militaire de Katindo», a déclaré la LUCHA.
Les membres de la milice Wazalendo, ont manifesté dans les rues de Goma pour exiger le départ de la MONSUSCO, de la force régionale de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est ainsi que de tous les occidentaux et leurs ONG.
Dans un communiqué publié le mercredi 30 août, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC ) avaient mis en garde quiconque se permettrait de se livrer à pareil acte de violence tendant à perturber l'ordre public, surtout en cette période où la RDC est agressée par l'armée rwandaise et son allié le M23.