La cheffe de la MONUSCO a révélé à la presse la réponse donnée aux candidats déclarés à la présidentielle de 2023 relative à leur sécurisation à l'approche des élections de décembre prochain.
Saisi par Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sessanga, la MONUSCO rejette la responsabilité de leur sécurité au gouvernement de la République Démocratique du Congo, qui a la protection de tout citoyen dans ses attributions.
«Nous avons répondu à cette requête en étant très clair. La sécurisation de tout candidat de tout processus électoral, revient en premier lieu à l'Etat», a déclaré Bintou Keïta
Dans un contexte de climat politique tendu en RDC, la représentante du secrétaire général des Nations Unies en RDC, estime que la préoccupation des opposants au régime Tshisekedi, devrait plutôt être abordée dans le cadre des réunions du Comité de Soutien et de Sécurisation du Processus Electoral, piloté par Peter Kazadi.
Néanmoins, elle a rassuré que la MONUSCO dans sa composante police menera des plaidoyers pour aboutir à cette fin.
Il faut dire que le climat politique en République Démocratique du Congo est très délétère pour les opposants. Ils sont malmenés au jour le jour par le régime Tshisekedi. Plusieurs opposants sont en prison dont Salomon Kalonda, Mike Mukebayi et tant d'autres.