L'armée rwandaise a réagi ce vendredi 28 juillet au communiqué des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui l'accuse d'avoir franchi les frontières congolaises entre les bornes 13 et 17 dans la province du Nord-Kivu.

En réplique, les Forces de Défense du Rwanda rejettent ces accusations. Elles les qualifient de sans fondement et de nature à «détourner l'attention de leurs échecs internes à maintenir la paix et la sécurité à l'intérieur de leurs propres frontières». Comme à ses habitudes, le Rwanda a une fois de plus, brandi le soutien de l'armée congolaise aux miliciens de FDLR

«il est fait référence au communiqué de presse publié par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) le 27 juillet 2023, dans lequel les RDF sont faussement accusés d'avoir mené une incursion au Nord-Kivu. Les accusations sont sans fondement et font partie d'un schéma de longue date de désinformation et de propagande de la part des dirigeants de la RDC... tout en continuant de combattre aux côtés de la milice génocidaire FDLR», lit-on dans ce communiqué.

Selon les FARDC, à leur entrée, les militaires rwandais se sont arrogés le droit de chasser les Congolais de leurs propres terres. Le RDF voit à travers cette accusation, un prétexte d'une attaque planifiée par les FARDC/FDLR sur le territoire rwandais.

Toutefois, les FARDC ont affirmé avoir repoussé «les terroristes rwandais, auteurs de cette provocation intolérable qui se sont repliés dans leurs pays». L'armé loyaliste promet désormais de répondre vigoureusement au coup par coup et exercer le droit de poursuite.