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Peter Kazadi sur sa conversation téléphonique avec un combattant : «moi je pensais plutôt qu'on allait voir le côté démocratique de cet échange»

Peter Kazadi sur sa conversation téléphonique avec un combattant : «moi je pensais plutôt qu'on allait voir le côté démocratique de cet échange»
Le vice-premier ministre de l'intérieur sécurité et affaires coutumières Peter Kazadi
Le vice-premier ministre de l'intérieur sécurité et affaires coutumières Peter Kazadi
Sécurité/
Par Chris Kaluseviko

Le vice-premier ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières n'a pas échappé aux questions des journalistes autour de sa conversation téléphonique avec un Congolais vivant à l'étranger se réclamant “combattant membre de l'UDPS” dont les audios font buzz sur les réseaux sociaux. 

Face à ce qui paraît comme «la gestion du pays dans la rue», Peter Kazadi a tenu à couper court lundi 10 juillet lors d'un briefing presse. Sans touché le fond de sa conversation, moins encore nié les faits, le VPM s'est plutôt indigné des réactions qui s’en sont suivies.

«La conversation téléphonique qui a fait buzz, je pense ce qui m'indigne, c'est la réprobation de certaines personnes contre ma personne. Mais moi j'estime qu'il le fallait», regrette Peter Kazadi. Il inscrit cet échange dans le cadre de la «redevabilité.» 

«Chaque fois que nous sommes mis en cause nous devons nous prêter à ce jeu, de donner des explications à nos compatriotes qui ont des reproches à nous faire et je l'ai fait de manière volontaire pour essayer simplement de tordre le cou à toutes les contrevérités de ces compatriotes, à travers ses différentes vidéos. Et moi je pensais plutôt qu'on allait voir le côté démocratique de cet échange avec un citoyen qui a des idées sur mon action à la tête de mon ministère.», a déclaré Peter Kazadi.

Dans son entendement, le patron de la sécurité veut démystifier la fonction ministérielle en initiant des échanges démocratiques avec les compatriotes sur certains sujets, contrairement à d’autres ministres.

«A la place je note une réprobation qu'un ministre ne peut pas échanger avec un citoyen ce qui n'est pas du tout dans ma philosophie. Ce n'est pas parce qu'on est ministre qu'on devient extra-terrestre, qu'on doit couper tout contact avec la population. Les fonctions que j'occupe me poussent à être en permanence avec les populations pour savoir de ce qu'ils vivent au quotidien. C'est dans ce sens- là que je me suis prêté malgré que je savais que le monsieur était en train de m'enregistrer, mais j'ai voulu aller avec lui jusqu'au bout.», s'est-il défendu.

Il s'agit pour l'ancien député provincial de Kinshasa «d'un acte qu'il faut féliciter, qu'un ministre échange avec un compatriote».

Peter Kazadi a su jouer le jeu de son bourreau qui l'accuse dans cette conversation téléphonique, de bénéficier d'une jeep de la part du commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo pour une raison inconnue.


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